Lettre aux copaines

Le dernier dimanche du mois je raconte où j'en suis dans l'écriture du roman en cours, les voyages de recherche et les transitions de vie. Comme si vous étiez des copaines. Base actuelle : Athènes.

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Par mélie boltz nasr
3 août · 9 mn à lire
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Lettre XII - Des voix et des vies

La newsletter devait sortir dimanche 30 juin, mais on est d'accord que cela aurait été d'une étrangeté sans nom. Aujourd'hui j'overshare sur ma vie de "binational·e". J'aurai voulu écrire plus court mais je n'y suis pas parvenux. En ce moment, comme pour l'immense majorité d'entre vous j'imagine, c'est très dur.

Chèr·es copaines,

J’ai commencé cette newsletter d’un train, plus tôt, trop tôt, je vous écris vite, aussi bien que je le peux, d’un endroit bien différent de celui de ma dernière lettre. Cette lettre sera moins travaillée, moins précise, sans doute que vous y verrez plus de coquilles et de scories.

Je suis arrivæ en France, j’ai vu les copines, j’ai posé mes affaires, le lendemain je suis allæ voter, j’ai prévu un apéro, un dîner, je me suis occupæ et affairæ et puis très tard, bien après les faits, en ouvrant Whatsapp où j’avais des centaines de notifications, j’ai compris que le président avait dissout l’assemblée nationale.

Mon bide s’est ouvert, s’est creusé, j’étais dans la rue et la première chose que j’ai pensée c’est : roulette. Il vient d’entamer une partie de roulette. Et c’est contre nos tempes que l’arme est braquée. Avec une majorité de balles dans le barillet.

Je vais faire bref.

De toute façon, je suis épuisæ.

Dans la dernière newsletter je vous parlais de l’amour et d’espoir. Je ne regrette pas. Je vous écrivais d’un lieu où nous avions encore trois années pour préparer une suite, voire une résistance. Aujourd’hui, je suis en pilote automatique et dès que j’ouvre un peu les portes du fameux for intérieur, c’est l’angoisse, la colère et le désespoir.

Cette fois j’écris d’une endroit incertain, d’un endroit où ça ne flair pas bon être binational·e queer arabe précaire autrice de gauche.

Puisque le contrat tacite de la newsletter c’est l’overshare, allons y. Yallah.

La rue

La première peur, c’est simplement de sortir dans la rue. Ce n’est pas un fantasme de penser que des groupes violents pourraient arpenter certains quartiers dès dimanche soir, avec le but très assumé de “casser” des personnes basées sur leur apparence. Ça a déjà commencé.

Ça ne vous aura pas échappé, j’ai une dégaine pas tout à fait dans le norme du féminin. Les rares fois où j’ai déjà eu des altercations dans l’espace public depuis que je me rase les cheveux, ça a été des agressions lesbophobe et transphobe. Une fois, un homme dans un TGV m’avait traité d’une insulte transphobe et menacé de me faire du mal avec un marteau. Heureusement, il n’en avait pas. Fort heureusement, parce que personne n’a réagit dans le TGV pendant qu’il m’insultait et qu’il me menaçait de mort.

J’ai déjà fait la blague par le passé, “au pire si le FN/RN passe, je mets des créoles et du rouge à lèvres pour avoir l’air d’une “femme”, ça marchera, je m’épilerai même les mollets, tiens !”

C’était du beau bluff et ça faisait rire mais on est bien d’accord que ce n’est pas une solution. D’abord je n’ai pas envie. Ensuite, ça ne fait que repousser le problème. J’aurai beau avoir l’air d’une “vraie femme”, la traque se fera de plus en plus fine. Et j’ai laissé des traces partout sur les réseaux et autour de moi sur le fait que je suis LGBTQIA+.

Je parle de moi pour expliquer le rapport à la rue qui se profile, mais je parle aussi de toutes les personnes qui n’ont pas l’air assez blanches, assez straight, assez dans la norme des casseur·ses. Pour beaucoup, ces personnes ont déjà peur dans la rue. Moi même, dans certains quartiers et villes je me fais dévisager avec insistance.

À qui sera la rue si leFN/RN a des centaines de sièges à l’assemblée nationale ? Qui nous protégera quand nous irons faire nos courses, un footing ou un date ? Qui retiendra les poings de celleux - surtout ceux - qui veulent faire la milice dans nos rues ?

Le boulot

Ensuite, le travail. Quel rapport avec le FN/RN, en tout cas, pour ce qui me concerne ?

L’une de mes principales activités rémunératrice c’est de donner des formations sur les violences au travail, en particulier les VSS (violences sexistes et sexuelles). Un grand nombre des formations que je donne concerne des structures du public, ou des groupes stratégiques très proches du public.

Le FN/RN est, entre autre, obsédé par le fait d’éloigner les personnes avec plusieurs nationalités du secteur public. Iels nous appellent les “binationaux et binationales”. Nous sommes perçu·es comme de sortes de traîtres·ses internes, le fait de détenir des papiers d’un autre pays c’est comme tromper la France apparemment - à un moment faudra qu’on parle de comment l’amour de la “patrie” c’est une sorte de relation monogame toxique et violente dans leur rhétorique, mais passons. Je dis “nous sommes perçu·es”, mais ce sont “les binationaux et binationales non-européen·nes” qui sont pointé·es, en particulier celleux qui viennent, comme moi, du Sud global.

Donc résumons, le FN/RN a des projets pour interdire aux gens comme moi de bosser avec le public.

Quand je parle de ce sujet, mes interlocuteur·ices pensent calmer mes craintes en me disant que ce ne sera pas possible de légiférer de la sorte. Que ce sont des effets d’annonce. Et de fait, le FN/RN est particulièrement peu clair sur le sort qu’il souhaite réserver aux “binationaux et binational·es non-européen·nes”.

En revanche, ce genre de réponses ne calment rien du tout chez moi. Au contraire, cela m’inquiète encore plus. Je m’aperçois que tout le monde a déjà oublié la circulaire Guéant et tout le mal qu’elle a fait. Et que les menaces qui pèsent ne sont pas uniquement les lois.

Voici donc un rappel : la circulaire Guéant, alias “la circulaire française du 31 mai 2011 sur les étudiants étrangers non ressortissants de l’Union européenne”, avait été écrite pour faire diminuer le nombre de ressortissant·es étrangèr·es en France. Les préféctures étaient invitées à ne pas transformer des visas étudiants en visas de travail, même lorsque les demandeur·ses avaient des promesses d’embauche. Cette circulaire n’avait aucun pouvoir contraignant, légalement parlant elle ne représentait rien de plus qu’un conseil, une suggestion, une ligne de conduite. Pourtant, elle a été suivie par de nombreux·ses services en charge des visas, à tel point que certains services ne permettaient pas aux demandeur·ses de déposer leurs dossiers - ce qui est illégal.

J’ai le souvenir d’une année très trouble et difficile pour les étudiant·es étrangèr·es que je rencontrais et côtoyais. C’est l’élection de Hollande - et enfin, les prises de position des universités et grandes écoles - qui a permis le retrait de cette circulaire. Mais pour beaucoup de personnes, le mal était fait. Des vies étaient déviées.

Ce qui inquiète, lorsqu’on imagine le FN/RN au pouvoir ce ne sont pas que “les lois”. Ce sont les circulaires, les petites règles, les changements de cap, l’administratif rendu impossible. Donc concrètement, dans mon cas, ce serait que les administrations publiques, voyant mon nom de famille administratif - résolument non européen et perçu en France comme très “arabe” - demandent systématiquement si je suis mono ou binational·e. Ou demandent une autre formateur·ice plus “hexagonal·e”.

Ou quoi ? Quoi d’autre serait possible ? Je ne sais pas je n’y ai pas plus réfléchi que cela, puisque cette perspective est déjà assez effrayante.

Je sais simplement que la question de ma subsistance matérielle risque de se poser.

Et que n’importe quel employé·e ici où là peut rendre ma vie infernale.

[Ce serait le moment de faire une référence à Hannah Arendt et son livre Eichmann à Jerusalem, le seul livre d’elle que j’ai lu. Je la laisse entre crochets, vous en ferez ce que vous voulez et pouvez.]

Les origines

Alors oui, je pourrais devenir mono-nationale, lâcher la nationalité du pays dont je ne parle pas la langue, où je n’ai pas - encore - habité, me rallier uniquement au passeport français. Mais d’une part je n’en ai pas envie. Et d’autre part, au nom de quoi ? De quoi ai-je à me justifier ? La France ne s’est jamais excusée de son ingérence dans mes autres “pays d’origine”. Dans un monde parallèle et régi par d’autres axes d’histoire, mes parents se rencontrent à Bagdad, toustes deux en échange universitaire, mon père n’a jamais vécu la guerre et ma mère travaille dans le milieu de l’art, moi je parle arabe et j’écris dans trois langues. Au nom de quoi je dois faire disparaître cette fiction que représente aussi ma double nationalité ?

Je ne m’excuserai pas d’avoir ces papiers. De toute façon je ne peux pas changer de nom de famille, je ne peux pas devenir une personne sans lien avec ces pays extra-européens. J’existe, et avec moi mon histoire et mes récits.

Quand j’essaie d’expliquer ce qui me fait peur dans un pays où l’extrême droite régit nos vies, je parle aussi de l’hypothèse où j’arriverai à l’hôpital inconscient·e et qu’en voyant mon nom, un·e médecin pourrait décider de me soigner en dernièr·e. Juste parce que. Le FN/RN au pouvoir c’est aussi l’impunité accrue. Car en réalité, nos “origines” sont déjà des pretextes pour prendre des décisions.

Pour revenir au pro, la question de mes “origines” s’était posée environ dix ans plus tôt, lorsque je travaillais dans le conseil. À l’époque, une mission était en cours avec le ministère de la guerre (oui, non, je m’en fiche de son “vrai” nom), mon employeur m’a sondæ pour savoir si j’avais d’autres nationalités. J’ai dit oui. J’ai dit laquelle. On m’a aussi demandé si j’avais un lien avec la Syrie. J’ai dit oui. Une grand-mère. Cela a suffi pour que mon profile ne soit pas proposé au client. À vrai dire, je ne suis pas certain·e que j’aurai compris grand chose au ministère de la guerre, mais, j’utilise cet exemple pour vous dire que même sans le FN/RN, nos “origines” peuvent impacter nos carrières de manière très officielle et très calme.

Le FN/RN ne fait que construire sur une logique qui est déjà présente. Et la décomplexer.

Aujourd’hui, c’est l’instabilité du statut de binational·e non européen·ne - et arabe, disons le - qui m’inquiète le plus. Je sais que nous somme utilisæs, je sais que si le FN/RN arrive au pouvoir, ça ira bien plus loin que ça, mais c’est mon problème le plus immédiat. Et j’ai le cœur serré face à la traque qui s’annonce.

Une traque dans toutes les classes sociales. Et qui nous suivra même si nous quittons le pays. Car que pourrais-je faire de ma personne, si je suis à l’étranger, et que mes papiers français deviennent caduc, ou que mon statut change ?

Qui nous protégera ?

L’avenir

[Je ne sais plus si je vous ai dit qu’en ce moment je suis obsédæ par la phrase : nos racines sont devant nous. Je pose ça là une fois de plus entre crochets - de toute façon j’ai renoncé à rendre cette newsletter tout à fait cohérente.]

L’autre soir après la pride radicale, je regardais mon groupe de copines, les queers et LGBTQIA+ autour de moi, et je voyais des cernes dans ces visages radieux, je sentais l’angoisse dans certaines bribes de conversation, dans les câlins qui se prolongeaient au coin d’une table. Nous venions de danser et peindre et marcher toute une après-midi sous les averses et entre les éclaircies, nous avions chanté dans le métro et amusé la galerie, peint de paillettes les visages de deux fillettes qui revenaient de leur fête de l’Aïd, la journée avait été pleine de rebondissements et de croisements de copaines et de familles choisies. La soirée aurait dû, aurait pu, être légère, saturée de fatigue et de satisfaction. Elle ne l’était pas. L’inquiétude flottait.

J’ai été envahi·e de tristesse. Au nom de quoi, et de qui, notre avenir doit-il constamment être sur la brêche. utilisé, mis en doute ?

À ce moment précis, c’était l’avenir des LGBTQIA+ qui me sautait au cœur parce que j’étais dans l’un de ces espaces, mais je savais, je sais, que ce sont les avenirs de tant de groupes qui sont mis en danger. Qui sont utilisés. Ce sont tous nos avenirs qui sont menacés.

La casse du service public continue d’être annoncée, que ce soit l’audio-visuel, la santé, l’éducation nationale, les systèmes de soin, les retraites. Je sais que tout le monde s’inquiète pour quelqu’un·e. Nous avons toustes des proches en danger d’une manière ou d’une autre. Nous regardons toustes notre entourrage en nous demandons de quoi exactement nous allons devoir les protéger.

Les puissant·es s’en foutent.

Nous, nous avons peur pour nos vies et notre intégrité physique, pour notre santé et nos possibilités matérielles. Les puissant·es ont peur de payer plus d’impôts. C’est insensé. Insensé.

L’argent est une fiction qui tue.

Oui c’est un peu catégorique - ça fait partie du package avec moi -, c’est comme cela que je le vis actuellement. Nous avons des partis politiques qui nous disent qu’on n’a pas d’argent pour soigner les gens, pour les loger, pour payer des salaires de prof et donner une éducation à nos enfants, on dit qu’il n’y a pas d’argent alors que c’est nous qui inventons l’argent.

Mais enfin que se passe-t-il ?

C’est quoi le projet ?

À quel moment nous avons décidé d’accepter que l’avenir devait être fait de coupes et de coupes et de moins ceci, de moins cela, à quel moment c’est devenu notre horizon politique, ça ? Le manque ?

Alors même que des centaines - TROIS centaines pour être précix - d’économistes nous disent que le programme du Nouveau Front Populaire est économiquement solide, on est là à nous bassiner avec “gnia gnia gnia arrêtons de tant dépenser c’est pas réaliste on peut pas on peut rien dépenser”.

[Oui, je viens de faire un argumentaire politique qui inclut “gnia gnia gnia”. Je suis indignæ à la fin. En plus j’ai regardé le Cash Investigation sur les ultra riches alors ça n’a pas aidé mon affaire.]

J’en ai marre de déployer des argumentaires pour démontrer que toustes les humans méritent de pouvoir vivre dignement, qu’iels soient malades, racisé·es, queer, handicapé·es, enfant·es, ici ou ailleurs, que l’argent ça se trouve. Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est à cela que doivent être réduits nos débats ? Vraiment ?

On devrait être en train de discuter de comment on résout les problèmes des gens, pas de pourquoi on doit leur en créer des nouveaux.

Je n’y vais pas par quatre chemins : je vais voter dimanche et je vais voter pour le Nouveau Front Populaire.

[J’ajoute ici un lien qui peut interesser certain·es, vers un groupe télégram pour participer aux actions pour faire passer autant de candidat·es NFP que possible.]

C’est pas une surprise, je sais.

Je n’ai pas tout à fait fini.

Je n’ai aucun soucis à dire que des problèmes subsistent dans cette formation. Ni à dire que je suis très méfiant·e de la gauche qui a tendance à abandonner les personnes racisées, LGBTQIA+ et précarisées une fois les élections passées, qui a aussi tendance à bombarder l’est Méditerrannée après des attentats en France - coucou Hollande je me souviens - et je n’ai pas fait partie du fan club JLM. D’ailleurs, j’étais ravix que certains candidats soient écartés et je crois que Fatima Ouassak a tout à fait raison de nous demander d’exiger, même en campagne, que le Nouveau Front Populaire soit exemplaire et prenne en compte les revendications spécifiques qui viennent des minorités à l’intérieur de la gauche.

Pour beaucoup de raisons, je suis enfin enthousiaste à l’idée de voter pour quelque chose, et ce quelque chose, c’est un projet politique basé sur l’idée de gouverner pour la vie de toustes. Avec une formation qui vient, contre toutes attentes, de démontrer qu’elle peut être capable de négocier et créer une gouvernance commune.

Cela fait plus de 20 ans que la gauche vote pour la droite comme des castors pour faire barrage. Que la gauche se morcelle et que nos votes, même quand nous pouvons voter à gauche, semblent inutiles.

Ce que je souhaite, c’est que toutes les personnes de centre gauche, centre droit et de la droite, que celleux qui ne se reconnaissent pas dans le FN/RN ou la politique de Macron, fassent barrage dès le premier tour.

Je le répète. Dès le premier tour.

S’il vous plait, n’attendez pas le second.

Déjà, pour notre santé mentale, ne nous imposez pas des seconds tours et des triangulaires dans des circonscriptions où ce serait possible de nous l’épargner.

Et puis, parce que ce sera peut-être déjà trop tard.

Je sais que beaucoup de personnes de sensibilités centre et droite sont épouvantées par le choix, détestent plusieurs personnalités de gauche, ont l’impression que leurs convictions politiques ont été volées et utilisées. Et de fait, je le comprends. C’est très désagréable de devenir un castor qui fait barrage.

Si je devais résumer la situation par une petite rime, avec emprunt à des slogans sur le mur : le RN vote contre nos droits, Macron impose tout avec le 49.3.

Aucune de ces deux options ne peut être viable.

Je déteste quémander que les gens votent. Pourtant je le fais depuis des années. D’habitude au sein de ma propre famille politique. Je dois mendier que des personnes de gauche votent pour des partis qui les dégouttent à chaque présidentielle, en particulier lorsque le FN/RN est au second tour.

Cette fois-ci je m’adresse surtout aux personnes qui sont plus éloignées de ma famille politique.

S’il vous plait, faites barrage dès le premier tour. Et parlez à vos proches indéci·es. Demandez-leur de faire de même.

Nous sommes nombreuxses à compter sur vous.

Nous sommes aussi nombreuxses à vous accueillir et comprendre votre désarroi. Le débat politique a été volé à vous autant qu’a nous. Nous devrions être en train de discuter et négocier de comment construire un avenir qui nous unit, pas de comment éviter un avenir qui nous détruit.

Nous savons que c’est inconfortable.

Et pour finir, nous savons très bien ce qu’est l’inconfort. Beaucoup d’entre nous vivons avec un niveau d’inconfort qui liquifie les intestins et tape sur les tympans toute la journée et toute la nuit.

Venez.

Aidez-nous à retirer le révolver sur nos tempes. À en extraire les balles. Et revenir à une vrai table de discussion.

Merci.

mélie

Ateliers d’écriture

En juillet-août je propose un nouveau format, inspiré des derniers ateliers en présentiel et des textes et envies des personnes qui viennent souvent aux ateliers : quatre ateliers consécutifs sur quatre semaines pour écrire une nouvelle. Les ateliers seront en distanciel, réservés à maximum 8 personnes, et le tarif minimal pour l’ensemble du cycle sera de 80€ (à discuter pour celleux pour qui c’est trop). Donc l’idée c’est que les mêmes 8 personnes viennent aux 4 ateliers.

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