Des histoires personnelles, de la fiction, des chroniques, des portraits. Du féminisme, du sport, du politique et du futile. Du drôle et du pas marrant. En vrac, comme moi.
Des nouvelles du corps
Par Clara L
J’avais envie de dire l’amour. Trouver le langage du désir. Des fragments de ma vie amoureuse. Car « Toutes les images disparaitront comme les milliers de mots ». A quoi bon ?
Utopia
Par
C'est un défi à moi-même, et comme tout défi on le tient plus sérieusement quand on sait que quelqu'un nous attend au tournant. J'ai une fâcheuse tendance à ne jamais terminer ce que je commence. J'ai noirci des dizaines de notes avec des débuts d'histoires, ayant déjà prévu les péripéties et la chute : mais elle ne vient jamais. Alors dès septembre, pour enfin terminer ce que j'écris, j'enverrai toutes les trois semaines une nouvelle à mes plus grands fans... vous. En plus de me lire, si le coeur vous en dit, j'aimerais vous confier la mission d'un retour critique : cliché ou pas, ma nouvelle sur l'aliénation des masses ? les romances lesbiennes ? cette innovation futuriste dont je suis si fière ? mon énième récit sur la fin du monde ? Vous l'aurez peut-être compris, mon style et mon univers sont en construction, et quoi de mieux qu'un premier lectorat pour donner son avis. Évidemment, tout est gratuit.
Numéro 1, dimanche 29 septembre 2024.
Témoin
Par Tanguy DESCAMPS
Je raconte l'époque grâce aux livres, aux films et aux gens.
Le dernier dimanche du mois je raconte où j'en suis dans l'écriture du roman en cours, les voyages de recherche et les transitions de vie. Comme si vous étiez des copaines. Base actuelle : Athènes.
La troisième lettre envoyée aux copaines le 2 avril 2023. Comme les autres, c'était simplement un email envoyé à des personnes que j'aime en copie cachée. J'y raconte une partie de ma vie ce mois là, entre ouvments sociaux et mouvements physiques.
Yiasas les copaines,
Point genre et jeux : cette fois, nouveau jeu. Je vais utiliser (ou tenter d’utiliser), les propositions d’accords neutres développés par Alpheratz. Je les utiliserai uniquement pour parler de moi. Donc pour vous donner une idée : Mélie est autaire, Mélie est montæ, Mélie est contenx. J'utiliserai le neutre pluriel lorsqu’il y aura un “nous” qui inclut moi et une autre personne, vous verrez cela surtout dans la seconde partie. Beaucoup des propositions sont très intéressantes, bien que pour une partie (notamment celles qui comportent des “x” et des “z”), je ne trouve pas ça très intuitif en termes d’oralité. C’est peut-être une limite qui m’est propre. On gardera cette question pour un autre jour, l’important c’est de tester des choses et voir ce que cela produit. Bonne lecture !
La newsletter d’aujourd’hui est consacrée à deux types de mouvements auxquels j’ai été confrontæ ces trois dernières semaines : social et spatio-temporel.
C’est parti !
Mouvement social
Nous l’avons déjà évoqué, je suis dans un pays où les mouvements sociaux sont fréquents. En partie du fait de la catastrophe ferroviaire il y a un mois, en partie à cause de la crise, et probablement, si j’ai bien suivi, pour des raisons culturelles. Les mouvements de gauche radicale sont très présents, en particulier dans Exarchia (le quartier où je vis), où des mots comme anarchie, révolution et anti-capitalisme font partie du langage courant. Personne ne lève un sourcil quand on dit qu’il faut une révolution. ACAB est graffé sur des murs partout, y compris la porte d’entrée de mon immeuble. D’autre part, je passe du temps avec pas mal d’étudiant·es internationales, et disons qu’il y a un léger biais de sélection dans les personnes qui décident de venir étudier la philosophie, les beaux arts ou l’histoire des médias en Grèce. Leur choix ne s’est pas uniquement fait sur la météo. Je crois.